Les droits individuels de la personne autiste

Les droits de la personne

Chacun doit bénéficier d’un accès aux soins dans les établissements appropriés quand son état de santé le nécessite.
La personne ne doit faire l’objet d’aucune discrimination dans l’accès à la prévention et aux soins (handicap, croyances, etc.).

Elle bénéficie également du droit au respect de sa dignité de la part des professionnels de la santé. Une personne autiste ne doit, par exemple, pas être atteinte physiquement ou psychologiquement lors des soins. Le secret médical assure la protection de sa vie privée et de son intimité.

 

Le droit à l’information

Toute personne a le droit d’être tenue informée sur son état de santé et peut accéder à son dossier médical sur simple demande. Toutefois, elle peut également faire valoir un droit d’ignorance. Le patient demande alors à son médecin de ne pas être tenu au courant du diagnostic (sauf si celui-ci implique un risque de transmission à son entourage).

Le patient doit être informé des différentes investigations, des actions, des traitements et autres alternatives proposés. Le professionnel de santé doit lui expliquer l’utilité de chaque proposition, l’urgence et les conséquences éventuelles.

 

Le droit de participer à la décision médicale

Chacun est libre de prendre ses propres décisions sur son état de santé, en accord avec un représentant du corps médical.
Le professionnel de santé est dans l’obligation de demander l’accord de son patient avant toute intervention (traitement ou acte médical). Si le patient avec autisme est soumis à une tutelle ou à une curatelle, c’est son tuteur ou curateur qui fera part des décisions le concernant.

La Haute Autorité de Santé (HAS)

Cet organisme public indépendant a pour vocation de renforcer la qualité et la continuité du système de santé français. La HAS veille à ce que chaque personne puisse avoir accès à des soins adaptés à sa situation. Très importante dans le domaine de l’autisme, la HAS fixe notamment les recommandations en matière de diagnostic et de soins pour les personnes avec TSA. Elle publie régulièrement les bonnes pratiques à destination des professionnels de santé sur les interventions et les thérapies les plus adaptées à l’autisme. La HAS insiste d’ailleurs sur la formation des encadrants de jeunes enfants et des médecins généralistes pour arriver à un dépistage précoce de l’autisme. Un diagnostic précoce étant nécessaire à une prise en charge efficace des troubles, le droit à la santé s’assortit ici du droit au diagnostic.