Les aides spécifiques : invalidité et retraite anticipée
La pension d’invalidité
Si un salarié autiste se retrouve en incapacité partielle ou totale de travail, la Sécurité sociale peut alors lui verser une pension d’invalidité. Il s’agit d’une compensation à la perte de salaire. Pour prétendre à cette prestation, le salarié doit se rapprocher de sa Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et remplir un certain nombre de conditions :
- avoir moins de 62 ans, l’âge légal de la retraite ;
- justifier d’une invalidité qui réduit sa capacité de travail d’au moins 2/3 ;
- d’autres conditions propres à l’inscription à la Sécurité sociale et aux périodes précédemment travaillées.
La pension est calculée en fonction du taux d’invalidité et sur la base du salaire annuel moyen perçu pendant les 10 meilleures années de son activité. Le cas échéant, ce sont les prestations versées depuis l’immatriculation à l’Assurance maladie qui seront prises en compte.
La retraite anticipée pour les travailleurs handicapés
Un salarié autiste peut prétendre partir à la retraite avant l’âge légal, sous certaines conditions. Il doit notamment justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50 % (taux attribué par la MDPH, Maison départementale des personnes handicapées). D'autres conditions dépendent également de la durée d’affiliation à l’assurance vieillesse et du nombre de trimestres cotisés. Le travailleur en situation de handicap doit faire sa demande de retraite anticipée auprès de la dernière Caisse de retraite à laquelle il est affilié.
Si le dispositif de la retraite anticipée est accepté, le travailleur avec autisme obtiendra la liquidation de sa pension avant l’âge légal. Il pourra également profiter du versement de sa retraite complémentaire sans aucun abattement.