DIALOGUE AUTISME, depuis sa création il y a 20 ans, souhaite la meilleure prise en charge pour les personnes atteintes de troubles du spectre autistique.
À ce titre, elle a participé à la rédaction des diverses recommandations de la Haute autorité de santé ( https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2012-03/recommandations_autisme_ted_enfant_adolescent_interventions.pdf).
Or des correspondances récentes sur les réseaux sociaux font référence à des pratiques non consensuelles ou non recommandées, voire alternatives, souvent couteuses, voire sectaires et n’ayant pas apporté la preuve scientifique de leur efficacité.
Les pratiques non consensuelles concernent les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle.
Les approches non recommandées sont le programme Son Rise®, la méthode des 3i, la méthode Feuerstein, la méthode Padovan ou réorganisation neurofonctionnelle, la méthode Doman-Delacato, le recours au mélange gazeux dioxyde de carbone-oxygène associé à une méthode précédente.
Mais d’autres méthodes sont également citées : micro-kinésithérapie, méthode d’écoute selon Thomas Mathis, réflexes archaïques, naturopathie, ostéopathie (crânienne – système neuro sensitif), Emotional Freedom Techniques, massages TUI NA, magnétisme, géobiologie.
Pire encore, il est proposé l’oxygénothérapie par caisson hyperbare.
Toutes ces méthodes sont excessivement coûteuses et peuvent être très dangereuses. Ponctuellement on peut avoir l’impression de progrès, mais ils sont dus à une prise en charge par les parents et non pas ces méthodes.
Malheureusement, il semblerait que certaines tutelles : MDPH, CDAPH, accordent la prise en charge de ces méthodes, ce qui est tout à fait scandaleux, alors que de nombreux enfants autistes ne peuvent avoir les compléments nécessaires pour que les parents puissent régler des intervenants sérieux.
Nous venons d’alerter les pouvoirs publics sur ces faits.
DECES DE Monsieur Xavier JACQUART le 22 juin et de Monsieur Paul BILLARD, le 2 juillet 2018
C’est avec beaucoup d’émotion que DIALOGUE-AUTISME vous informe du décès de Monsieur Xavier JACQUART le 22 juin et de Monsieur Paul BILLARD, le 2 juillet.
Nous sommes tous profondément touchés par ces événements, et toutes nos pensées accompagnent les familles de Monsieur Paul BILLARD et Xavier JACQUART.
Nous avons demandé aux tutelles qu’elles apportent tout éclaircissement sur les conditions de survenue de ces décès.
DECES DE Mlle Solène BOUHOURS
C’est avec beaucoup d’émotion que DIALOGUE-AUTISME vous informe du décès de Mlle Solène BOUHOURS des suites d'une longue maladie.
Nous sommes tous profondément touchés par ces événements, et toutes nos pensées accompagnent la famille de Mlle Solène BOUHOURS.
L’ASSEMBLEE GENERALE DE DIALOGUE-AUTISME SE TIENDRA LE SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2018 SALLE ERASME, MAISON DES ASSOCIATIONS, RUE SAINTE CATHERINE A ORLEANS A 15H30
SAMEDI 8 SEPTEMBRE 2018, GYMNASE DU LARRY, OLIVET
FORUM DES ASSOCIATIONS DE 10 H A 18 HEURES
DIMANCHE 9 SEPTEMBRE 2018, DE 10 H A 18 HEURES
RENTREE EN FETE A ORLÉANS
VENEZ NOMBREUX !
SEPTEMBRE 2015
RENTRÉE EN FÊTE à ORLÉANS
Le vendredi 26 juin 2015 a eu lieu l’inauguration du Foyer d’Accueil Médicalisé Dialogue-Autisme, chemin des Sablons, 45770 SARAN, à partir de 17H00, en présence de Mr Philippe Damie, directeur Général de l'ARS du Centre, de Mme Maryvonne Hautin, maire de Saran, de Mr Michel Guérin, ancien maire de Saran, ancien conseiller général, de Mme Jacqueline Mansourian-Robert, présidente de Dialogue-Autisme et de Mr Féroldi, administrateur du GCSMSAF. Cet établissement a été conçu en 2001, le projet est passé au CROSS et accepté le 1er avril 2003. La première pierre, symbolique, a été posée le 25 octobre 2008. Il a accueilli les premiers résidents en février 2014. Nous sommes heureux de son existence et d'avoir pu procéder à son inauguration.
Photos: http://www.monalbum.fr/Album=KIQJUI7U
Discours présidente de Dialogue-Autisme
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Saran 26 juin 2015
Inauguration du Foyer d’Accueil Médicalisé Dialogue-Autisme
Monsieur le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé du Centre,
Madame le Maire,
Monsieur le Conseiller Général,
Mesdames, Messieurs, Chers Amis
Bonjour à tous
Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre.
Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Le colibri le regarde droit dans les yeux et lui répond : « je le sais, mais je fais ma part ».
N’est-il-pas vrai, comme le dit Edgar Morin, « qu’en portant l’humanité en lui, chaque être humain en est responsable à sa manière » ?
Vous nous faites l’honneur de votre présence pour inaugurer le Foyer d’Accueil Médicalisé Dialogue-Autisme pour adultes atteints de troubles envahissants du développement (ou troubles du spectre autistique) avec ou sans troubles moteurs associés.
Comment est-il né ?
Il est le fruit de l’action d’une petite association dont les adhérents avaient perçus que les défis pour une société plus juste, plus respectueuse de leurs enfants différents étaient énormes et que le temps leur était compté.
Vous vous êtes sans doute, tout comme nous, déjà sentis indignés, émus ou révoltés par l’injustice du monde. Sans doute avez-vous souhaité y remédier, mais dans ces moments-là on se sent tout petit.
Qui sommes-nous pour changer le monde ? Nous qui n’arrivons pas toujours à faire face aux épreuves de notre propre vie, que pourrions-nous donc faire à l’échelle de l’humanité ?
On représente souvent le militant de façon caricaturale, comme agissant sans réelle conscience des enjeux ni des effets de son action, sans ancrage intérieur.
Partout des femmes et des hommes se lèvent, mettent sur pied des initiatives, modifient, et viennent en aide aux autres, se questionnent, se mobilisent et ainsi transforment la société.
Bien sûr nous manquons parfois d’outils, de modèles et même d’espoir, mais en prenant conscience et confiance, nous pouvons espérer atteindre la masse critique qui fera basculer la société vers un autre équilibre.
La réussite collective d’un monde plus juste peut-elle être autre chose que la convergence de tous nos actes individuels ?
« Mais je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, avant que nous ne l’ayons corrigé en nous ».Ces quelques mots, j’entends mon père les répéter.
Nous avons voulu nous engager pour nos enfants pour un monde plus juste et conforme à nos idéaux : « Soyons le changement que nous voulons voir advenir dans le monde » nous rappelle Gandhi.
Tous ces parents et adhérents sont devenus des colibris afin de changer pour mettre en route ces rêves de colibri qui sommeillaient chez certains ou s’étaient déjà concrétisés chez d’autres.
Et c’est à cela que nous incite le monde associatif, dont la mission est de réconcilier actions solidaires et changer le regard sur le handicap.
Depuis des décennies, l’autisme était mal reconnu, mal pris en charge et très peu de structures, très peu de places correspondaient à ce qu’il est nécessaire de donner aux personnes atteintes de TSA.
C’est Darwin qui nous enseigne : « Grande est notre faute si la misère des pauvres n’est pas due à la loi de la nature, mais à nos institutions ».
L’origine, l’existence de ce foyer, on le doit à la naissance d’un enfant pas comme les autres le 2 avril 1982, journée qui deviendra plus tard la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’autisme. Drôle de coïncidence !
Quand on met un enfant au monde, on lui croit un destin propre à lui, unique et différent des autres ; secrètement on rêve toutes les réussites et le bonheur. Mais quand on met au mode un enfant différent, le destin devient commun, la réussite et le bonheur aussi. Le changement s’invite, s’impose, fait basculer la vie.
Quand le handicap nous conduit à faire le deuil d’un destin individuel pour notre enfant et à opter pour une vie collective, ce n’est pas en cherchant à répondre uniquement à ses besoins, mais en cherchant le bien-être de tous les résidents qu’on pourra lui apporter le bien-être, la sécurité, une vie proche de la normale
Tragique ou étrange condition, celles des familles touchées par le handicap de leurs enfants, qui fait surgir la rencontre précoce avec l’isolement et la solitude.
Mille interrogations dans l’âme, dans le cœur et un seul mot : pourquoi ?
Au milieu des cris, des pleurs, devant un sort peu clément, on apprend la vaine et stérile cruauté de l’égoïsme, mais aussi la douceur simple du geste consolateur.
L’incompréhension nous force à tout mettre en œuvre pour échapper à l’absurdité du moment et lui résister.
On affine petit à petit notre compréhension pour voir les choses telles qu’elles sont, de façon factuelle, le fait qu’elles s’imposent nous conduit à l’acceptation. C’est l’acceptation qui permet de vivre différemment la souffrance. Il s’agit tout simplement d’accepter l’enfant, car l’accepter ça veut dire l’aimer et il n’y a pas d’acceptation sans amour.
Mais accepter n’est pas se résigner devant un fait, ce n’est pas du fatalisme, c’est au contraire partir d’une réalité, non pour la transformer mais pour mieux agir.
Car les premières années, il fallait y employer âme et corps, la longue suite des dysfonctionnements exige mille efforts.
Chaque matin, le combat commençait, souvent l’irrémédiable gagnait du terrain, souvent il semblait anéantir le présent.
Très tôt notre existence m’est apparue comme un combat : un combat contre la solitude, contre la souffrance, le handicap. Dans le même temps je remarquais que ces combats s’accompagnaient de progrès et donc de joie.
Toute ma vie, je l’ai bien compris, je m’emploierai à construire sur la douleur, sur le vide, sur la menace qui submerge, de la joie.
J’ai commencé à transformer la précarité omniprésente de notre état en une source, un aiguillon.
Dialogue-Autisme a été fondée en 1999 après avoir contribué à créer un autre établissement pour les adolescents autistes avec une autre association, qui ne pouvait accueillir mon fils en raison des troubles moteurs. Ses buts sont :
· D’abord l’information par le biais de ses nouvelles numériques, de son site internet, des journées qu’elle organise,
· Ensuite la formation des parents et des professionnels en tant qu’organisme de formation,
· Puis la recherche, avec les travaux menés avec les chercheurs du CHR d’Orléans et l’Université d’Orléans, ainsi qu’avec l’INSERM
· Mais aussi la création d’établissement : 76 places enfants, adolescents, adultes, dont une unité d’enseignement en maternelle attachée à notre SESSAD de Blois.
· Et enfin la défense des personnes atteintes de TSA
En 2000 nous avons élaboré un projet pour accueillir les enfants devenus adultes, du département prioritairement, et éventuellement de la Région Centre.
· A l’inverse de nombreux établissements, qui accueillent des pathologies mélangées, nous nous basons sur l’expérience qui montre que seule une réponse individualisée s’avère efficace, que leur prise en charge doit être spécifique, qu’il faut avoir un diagnostic clairement établi de TSA. Ainsi la population du FAM pouvait être homogène, avec les éléments communs de la pathologie autistique.
· Aujourd’hui les modifications apportées dans le DSM V, basées sur des études scientifiques, met l’accent sur les troubles moteurs qui font partie intégrante des symptômes autistiques, en partie par manque de stimulation, en partie par les troubles neurologiques associés.
Nous y avions déjà pensé en 2000, ils devaient être pris en compte avec une section particulière, pour éviter de considérer ces personnes comme des polyhandicapés, car leur autisme devient invisible quand le fauteuil roulant devient visible. Ils n’ont pas eu la chance d’avoir une réponse adaptée à leur état.
· Enfin, compte tenu du peu de place pour les moins de 16 ans, souvent occupées jusqu’à 25 ans par la grâce de l’amendement Creton, nous avons souhaité un accès dérogatoire à partir de 16 ans.
Sachant que cet établissement allait devenir leur lieu de vie définitif sans doute, nous souhaitions que le cadre soit harmonieux, comme un village, proposant des activités diverses et variées, adaptée à leur compétences variées, et permettant une socialisation et une intégration au sein de la ville.
Présenté conjointement par le Conseil Général et la DDASS à l’époque, le projet a été validé par le CROSM le 1er avril 2003. Ce n’était pas un poisson d’avril ! Il créait un espoir pour un accueil permanent de 24 places de résidents et d’1,33 place de semi-internat soit une capacité globale de 25,33 places. Il était prévu également un accueil de jour pour 2 à 4 adultes non-résidents.
Michel GUERIN, maire de Saran et conseiller général, a su accueillir l’association et a soutenu d’emblée ce projet. Il nous a orientés vers le groupe ACCOR, auquel appartenait le terrain où nous sommes aujourd’hui.
Les années suivantes furent difficiles : le groupe ACCOR n’était pas propriétaire de la parcelle, c’était la mairie d’Orléans, au beau milieu de Saran !
Michel GUERIN et Serge GROUARD, député et maire d’Orléans, les femmes et les hommes des deux mairies, le Groupe ACCOR et le Dr ROBERT, mon époux, surent trouver une solution. Serge GROUARD avait bien spécifié que le terrain était destiné aux établissements de Dialogue-Autisme.
Le financement devait au départ venir de l’Etat. L’arrêté de création fut publié en 2005.
Las ! Des incompréhensions de toutes origines retardèrent le démarrage du chantier.
La première pierre symbolique fut posée grâce à Michel GUERIN, là même où vous vous trouvez, en présence de tous nos soutiens.
Conscients des difficultés de gestion, et pour ne pas voir ce projet dénaturé en étant confié à une association non expérimentée en matière d’autisme, nous confiâmes cette gestion, ainsi que celle des autres établissements créés, au Groupement de Coopération Sociale et Médicosociale Autisme France, dont Dialogue-Autisme est actionnaire, et qui adhère aux valeurs que nous défendons. Une convention nous lie avec ce groupement, qui nous permet de contrôler que les orientations souhaitées alors de la création sont bien respectées.
Les travaux commencèrent fin 2012 et furent suivis par Dialogue-Autisme avec LOGEMLOIRET et le cabinet d’architecte VOISIN et CHAUVRON.
A l’ouverture, en février 2014, le Conseil Général a généreusement accordé 7 places à des résidents d’autres régions, ce qui est en soi une bonne chose, mais la liste d’attente des personnes du Loiret ou de la Région est très longue, et il faut réagir rapidement. Les familles de notre associations demandent envers leurs enfants la même générosité de la part du Conseil Départemental afin que justice soit rétablie et qu’ils ne soient pas condamnés à l’exil en Belgique.
Notre chemin progresse. Fait de haut et de bas, il avance. Que soient ici remerciés tous ceux qui nous accompagnent et nous encouragent, et par ordre d’ancienneté :
· Michel GUERIN, conseiller Général et maire de Saran, relayé par Maryvonne HAUTIN, maire de Saran, qui nous ont toujours soutenus. L’accueil de ce foyer, à quelques centaines de mètres du centre-ville, sera un facteur de qualité de vie important, ainsi que tous les équipements sportifs et autres de leur municipalité.
Michel GUERIN a pris la défense des personnes atteintes d’autisme à bras le corps. Il a su distinguer les injustices qui un temps accablaient Dialogue-Autisme. C’est un ami.
Maryvonne HAUTIN a dignement pris sa succession et soutient foyer et association sans relâche. J’en profite pour féliciter leurs adjoints et tous leurs collaborateurs de la municipalité de Saran de la qualité de leur accueil et de leur gentillesse. Cela fait chaud au cœur.
· Serge GROUARD, député et Maire d’Orléans, a su discuter avec Michel GUERIN et résoudre le difficile problème du terrain. Ses collaborateurs de la mairie ont aussi toujours été à notre écoute.
· Je remercie tout particulièrement la DRASS et ses directeurs :
Mr CARGNELUTTI, qui permit à Dialogue-Autisme de pouvoir exprimer ses idées au Comité technique régional de l’autisme et
Mr DETOUR, ancien directeur général de la DRASS, actuel directeur général adjoint de l’ARS, qui a toujours été à notre écoute.
· Mr Jacques LAISNE, ancien directeur général de l’ARS du Centre, a pris connaissance du dossier et a pu rendre la justice.
· Tout particulièrement, je remercie Mr Philippe DAMIE, directeur général de l’ARS du Centre, qui a beaucoup œuvré pour que les moyens financiers suffisants poussent être attribués au FAM. Il s’est particulièrement investi dans la problématique de l’autisme. Malgré un agenda chargé, il a toujours répondu à nos interrogations. Je sais qu’il sera particulièrement vigilant pour le respect de la justice envers les personnes atteintes d’autisme, et notamment les résidents du FAM. Merci aux inspecteurs, médecins et équipes de l’ARS de le seconder.
· Merci à LOGEM LOIRET et aux architectes, qui ont dû rétrécir un peu les surfaces prévues par l’architecte initial, Mr Sabin, pourtant validés par le CROSM pour des raisons budgétaires.
· Merci aux personnels de l’établissement pour leurs actions en faveur de nos résidents. Leur tâche n’est pas simple, leur dévouement est grand, nous souhaitons qu’ils puissent tous actualiser régulièrement leur formation afin de mieux répondre aux besoins collectifs et individuels de chaque résident, absolument nécessaire pour prendre en charge nos enfants, tout particulièrement pour éviter les comportements problèmes.
· Le Groupement de Coopération Sociale et Médicosociale Autisme France GCSMSAF est chargé de la gestion. Emanation de plusieurs associations partageant des valeurs identiques, nous sommes sûrs qu’il saura profiter de l’expertise de Dialogue-Autisme et de sa connaissance du terrain pour offrir toujours mieux à nos résidents.
· Merci à Sylvain Briault, généticien et Frédéric Moal, informaticien, avec qui nous travaillons et qui nous font participer à leurs recherches. Ils sont au CA de l’association.
· Merci enfin aux membres de Dialogue-Autisme, à son conseil d’administration et à ses bénévoles.
Ils nous ont soutenus dans les moments difficiles et ont permis la réalisation de plusieurs projets dont celui du FAM Dialogue Autisme. Je pense notamment aux parents, Armand et Véronique Amar, Dominique Cransac, Wadoud Semmar, Joseph et Kataline Sarvari, Sylvain et Bénédicte Caillard, mais aussi à ceux qui a priori ne sont pas concernés par l’autisme, Danièle Miche, cofondatrice de Dialogue-Autisme, Jacques Miche, Pierre Yves et Colette Malassine et tous les autres.
Trop peu d’entre eux ont malheureusement pu obtenir une place dans ce foyer pour leur enfant. Je les rassure, nous ne baissons pas les bras. Les colibris rêvent d’un établissement modèle, une référence régionale et nationale, en matière de qualité, de sécurité et de bien-être pour les résidents et le personnel qui les prennent en charge.
Je vous remercie de votre attention.
Jacqueline Mansourian-Robert
DECEMBRE 2014:
· Depuis avril 2014, tous les derniers samedi du mois, à la salle du VILPOT à Saran, aimablement mise à disposition de l’association par la municipalité de Saran, se tient une réunion de parents ayant des enfants d’âge scolaire pour mener une réflexion sur les problèmes de scolarisation de leurs enfants.
Plusieurs pistes sont étudiées : école ABA, CLIS spécifique autisme, école ordinaire et inclusion.
Nous avons rencontré le représentant du rectorat pour évoquer ces problèmes.
· Depuis décembre 2013, nous participons, sous l’égide de l’ARS du Centre, aux réunions préparatoires au Plan Régional Autisme, dans les quatre groupes institués :
a. diagnostic et prise en charge précoce
b. accompagner tout au long de la vie
c. soutenir les familles
d. sensibiliser et former l'ensemble des acteurs de l'autisme
· Appel à candidatures pour la reconnaissance d’équipes pluridisciplinaires compétentes pour le diagnostic précoce et les interventions précoces coordonnées pour les enfants avec autisme ou autres Troubles Envahissants du développement (TED) et leur famille. L’enjeu de cet appel à candidatures lancé par l'ARS du Centre, est la mise en œuvre d’une organisation régionale coordonnée intégrée et graduée permettant de repérer, de diagnostiquer et d’intervenir le plus précocement possible. Cette prise en charge précoce permettra de saisir l’opportunité d’agir très vite au niveau du parcours de développement des enfants et de modifier l’intensité du handicap par des interventions directes sur les pratiques d’accompagnement. Cette organisation doit permettre de disposer dans chaque territoire de santé de la région Centre d’une réponse sanitaire et médico-sociale coordonnée permettant l’adaptation de l’offre aux besoins des enfants mais également de leurs proches. Elle doit créer les conditions de la continuité du parcours précoce d’un enfant avec autisme ou autres TED. A compter de la date de parution de l’Appel à candidatures, les candidats disposent d’un délai de six semaines pour déposer leur dossier, soit jusqu’au 2 décembre 2014 au plus tard.
Suite à cet appel à candidature, en décembre 2014, nous avons participé à la commission régionale de sélection concernant les équipes départementales pluridisciplinaires compétentes pour le diagnostic précoce et la mise en œuvre des interventions précoces coordonnées pour les enfants autistes ou TED.
· Le foyer d’accueil médicalisé Dialogue-Autisme, chemin des Sablons à Saran, 12 ans après le dépôt du projet, a ouvert ses portes aux premiers résidents le 27 janvier 2014. Il est maintenant plein, avec une liste d’attente.
· La réunion du Conseil d’Administration d’Autisme Europe a eu lieu à Turin les 28,29 et 30 novembre 2014. Nous avons visité les usines L’Oréal, qui emploient des personnes atteintes d’autisme. On nous a présenté la stratégie triennale d’Autisme-Europe, du programme de travail 2015 et du budget provisoire 2015, et nous avons eu une conférence : « Promouvoir l’égalité des Droits pour les personnes avec autisme dans le domaine de l’éducation et de l’emploi ».
Début décembre 2014, une délégation est arrivée du
Québec pour étudier les actions de Dialogue-Autisme. En compagnie de Mr Michel Guérin, conseiller général, de Mme Maryvonne Hautin, maire de Saran, de Mr Philippe Damie, directeur général de
l’Agence Régionale de Santé, de représentants du conseil d’administration de Dialogue-Autisme, de Mme le Dr Verdier, psychiatre du CHS Daumezon et de Mr Mathieu Feroldi, administrateur du
GCSMSAF, Mr Germain Lafreniere, administrateur de TED sans Frontière, Jean-Marc Lacopo parent et président du conseil d'administration des Services du Chat Botté et Caroline Lebeau
Professionnelle et trésorière du c.a. de Ted sans Frontières ont pu visiter le FAM Dialogue-Autisme de Saran. Un repas convivial a réuni les participants à la Faculté des Sciences, puis les Dr
Sylvain Briault, Béatrice Laudier et Laurence GO nous ont présenté le laboratoire de recherche du CNRS. A l’issue de cette visite, Sylvain Briault et le Pr Frédéric Moal, du Département
d'Informatique de la Faculté des Sciences, Université d'Orléans nous ont fait une conférence sur les avancées de la recherche orléanaise en autisme (voir p.126) et sur les travaux de recherche
informatique, notamment l’application India Rose, travaux auxquels Dialogue-Autisme participe et apporte son soutien.
VENEZ SOUTENIR DIALOGUE-AUTISME A SON STAND DE
LA RENTREE EN FETE
DIMANCHE 7SEPTEMBRE 2014 DE 10h A 18H
CAMPO SANTO TENTE D12
L'ASSEMBLEE GENERALE DE DIALOGUE-AUTISME SE TIENDRA LE SAMEDI 6 SEPTEMBRE A 15h30
salle Erasme - Maison des Associations Rue Sainte Catherine 45000 Orléans
L’Assemblée Générale Annuelle et la réunion du Conseil d’Administration ont eu lieu à Luxembourg-ville du 2 au 4 mai 2014. Les réunions ainsi qu’une visite d’étude d’un centre résidentiel pour personnes avec autisme à Munshausen ont été accueillies par la Fondation Autisme Luxembourg (FAL). Dans le cadre de ces réunions, des représentants d’associations européennes de l’autisme se sont réunis pour discuter et voter sur des sujets ayant trait aux activités d’Autisme-Europe et à ses membres.
La visite du centre nous a émerveillés: c'est le foyer dont nous révions, et dont nous nous étions inspirés pour élaborer le FAM de Saran. Mais la France n'est pas le Luxembourg...
Voyez les photos de notre visite ici.
Parmi les points fort des réunions a figuré l’élection/la réélection des membres du Conseil d’Administration, désormais composé de 40 membres de 27 pays. Une session d’information sur les Fonds Structurels de l’UE et des sessions sur la l’accessibilité à l’emploi et à l’éducation pour les personnes avec autisme figuraient aussi à l’ordre du jour, avec notamment la présentation de l’initiative de l’entreprise allemande SAP pour favoriser leur embauche.
Jacqueline Mansourian-Robert a été réélu administratrice représentant Autisme France, Michel Robert a été réélu administrateur représentant Dialogue-Autisme.
• ASSEMBLEE GENERALE DE DIALOGUE-AUTISME le samedi 7 septembre 2013, Maison des Associations : réunion d’une trentaine de membres (voir procès verbal sur le site)
• Le samedi 7 septembre, forum des Associations à Olivet, de 10 h à 14 h : nombreux contacts avec des familles souhaitant des renseignements sur l’autisme et ou sur les prises en charge dans le Loiret.
• Le dimanche 8 septembre, Rentée en Fête à Orléans : journée toujours intéressante par les nombreux contacts pris et rencontres. Un incontournable annuel.
Le samedi et le Dimanche 8 et 9 juin, à Saran, rencontres saranaises. Dialogue-Autisme a tenu une conférence le samedi, avec présentation du plan autisme par Jacqueline Mansourian, présentation du Groupe Autisme Bien-être Action par le Dr Sylvain Briault, qui réunit Dialogue-Autisme à de nombreux partenaires scientifiques (CNRS, CHR d’Orléans, Université d’Orléans, etc.), présentation du Projet India Rose par José Martins, informaticien.
Le dimanche, table ronde avec Michel Guérin, ancien Maire de saran et Jacqueline Mansourian-Robert.
Le samedi 13 avril à 20 heures : magnifique concert en deux parties au profit de Dialogue-Autisme pour la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’autisme : Véronique Dasriaux-Amar, Elizabeth van Straaten, pianistes du Conservatoire de Paris, Adèle Amar, mezzo soprano, Tristan Duchêne, baryton, nous ont enchanté en première partie. Puis la chorale Art of Voice nous a régalés de Gospels. Merci à tous ces artistes et merci à la mairie d’Orléans qui nous a prêté la salle de l’Institut.
La Journée Mondiale de Sensibilisation à l'autisme
Lundi 2 avril 2012: place du Martroi à Orléans.
Journée mondiale de sensibilisation à l'autismeIl est 20 heures. Les membres de Dialogue-Autisme et leurs amis attendent la tombée de la nuit pour l'illumination en Bleu de la statue de Jeanne d'Arc.
On souhaite l'anniversaire de Christophe Pillault, membre de l'association, autiste peintre, qui a 30 ans ce jour.
Les lumières s'allument. Tout le monde, une centaine de personnes, se presse au pied de la statue, pendant que le photographe immortalise cet instant.